Extrait :
Nouveau recueil d’histoires par Seiho Takizawa, édité aux éditions Paquet. Il y a six histoires au total, toutes uniques, mais ayant un point commun : l’aviation japonaise à l’approche de la fin de la guerre. Il y a aussi la mise en avant de plusieurs prototypes, et même si les histoires sont fictives (et partent parfois un peu loin), les avions quant à eux, sont bien réels ! Ses histoires ont été écrites dans les années 90, et l’auteur précise qu’il a été fortement inspiré de la bande dessinée française.
Au début, je ne savais pas trop si certaines histoires étaient de la fiction à 100% ou si elles avaient une part de réalité. C’est en lisant le petit mot de l’auteur sur le rabat en fin de tome, que j’ai eu ma réponse. Mais pour quelle raison en suis-je venu à me poser cette question ? Notamment à cause de la première histoire, qui va vraiment loin. Durant la Seconde Guerre Mondiale, l’aviation japonaise est dépassée par rapport aux Américains. L’un des éléments qui leur fait défaut est le radar, élément important afin de situer la position d’alliés ou d’ennemis dans le ciel, surtout la nuit. Dans cette première histoire, un avion unique est créé, doté des dernières technologies de pointes, notamment un radar fonctionnel. Et c’est ce fameux radar qui me fait douter, puisque sa construction est autant futuriste que peu morale. Heureusement, j’ai l’impression qu’il s’agissait vraiment de fiction, puisque l’auteur le dit : « Ce sont des fictions mises en scène différemment, tantôt à la sauce SF et tantôt de façon plus réaliste […] ».
Les « chutes » de pas mal d’intrigues sont tristes et virulentes, même si c’est la guerre, il y a quand même des histoires qui doivent bien se finir. Ce que je me demande, c’est, s’il y avait une sorte de censure dans les années 90, qui a pu influer sur ses scénarios. Pour ce qui est de mon histoire préférée du recueil, il s’agit de celle nommée « Shiki », la seconde intrigue du recueil. Elle met en avant un chasseur expérimental (J7W) dont j’adore le design, il donne l’impression qu’on a coupé l’arrière de l’avion, ou qu’il est monté à l’envers. De ce que j’ai pu trouver, il n’a pas fait de combat dans la réalité, mais dans cette intrigue, ça sera le cas ! L’avion n’a été produit qu’en deux exemplaires, et le projet a été abandonné, après tout, son premier vol était le 3 Août 1945 (armistice le 02 septembre 1945). Comme beaucoup de prototypes de cette période, le but recherché était de pouvoir stopper les bombardiers américains (B-17 mais surtout B-29).
Chronique complète :
https://sunread26.wordpress.com/2023/09/07/japanese-interceptors-1945/
Extrait :
Nouveau recueil d’histoires par Seiho Takizawa, édité aux éditions Paquet. Il y a six histoires au total, toutes uniques, mais ayant un point commun : l’aviation japonaise à l’approche de la fin de la guerre. Il y a aussi la mise en avant de plusieurs prototypes, et même si les histoires sont fictives (et partent parfois un peu loin), les avions quant à eux, sont bien réels ! Ses histoires ont été écrites dans les années 90, et l’auteur précise qu’il a été fortement inspiré de la bande dessinée française.
Au début, je ne savais pas trop si certaines histoires étaient de la fiction à 100% ou si elles avaient une part de réalité. C’est en lisant le petit mot de l’auteur sur le rabat en fin de tome, que j’ai eu ma réponse. Mais pour quelle raison en suis-je venu à me poser cette question ? Notamment à cause de la première histoire, qui va vraiment loin. Durant la Seconde Guerre Mondiale, l’aviation japonaise est dépassée par rapport aux Américains. L’un des éléments qui leur fait défaut est le radar, élément important afin de situer la position d’alliés ou d’ennemis dans le ciel, surtout la nuit. Dans cette première histoire, un avion unique est créé, doté des dernières technologies de pointes, notamment un radar fonctionnel. Et c’est ce fameux radar qui me fait douter, puisque sa construction est autant futuriste que peu morale. Heureusement, j’ai l’impression qu’il s’agissait vraiment de fiction, puisque l’auteur le dit : « Ce sont des fictions mises en scène différemment, tantôt à la sauce SF et tantôt de façon plus réaliste […] ».
Les « chutes » de pas mal d’intrigues sont tristes et virulentes, même si c’est la guerre, il y a quand même des histoires qui doivent bien se finir. Ce que je me demande, c’est, s’il y avait une sorte de censure dans les années 90, qui a pu influer sur ses scénarios. Pour ce qui est de mon histoire préférée du recueil, il s’agit de celle nommée « Shiki », la seconde intrigue du recueil. Elle met en avant un chasseur expérimental (J7W) dont j’adore le design, il donne l’impression qu’on a coupé l’arrière de l’avion, ou qu’il est monté à l’envers. De ce que j’ai pu trouver, il n’a pas fait de combat dans la réalité, mais dans cette intrigue, ça sera le cas ! L’avion n’a été produit qu’en deux exemplaires, et le projet a été abandonné, après tout, son premier vol était le 3 Août 1945 (armistice le 02 septembre 1945). Comme beaucoup de prototypes de cette période, le but recherché était de pouvoir stopper les bombardiers américains (B-17 mais surtout B-29).
[...]